Le bout du tunnel
J’ai
croisé un vieil SDF dans la rue quand j’avais 18 ans
Ça fait
un sacré bout de temps vu qu’aujourd’hui j’ai 46 ans
Mais
je me rappelle de ça comme si c’était hier
Ce
vieil homme m’a interpelé parce qu’il voulait juste discuter
La soi-disant société de consommation en voilà la "face cachée"
Triste,
car il n’avait personne à qui parler
Sauf
à moi, l’africain subsaharien dans une rue de Lille, un soir d’hiver
L’hiver
arrive à présent et il promet d’être froid et cruel
Pour
l’un de ces peuples qui laissent crever des vieux hommes à bout seuls dans des
ruelles
Le
karma sans doute ? Le roi de l’hiver promet de les plonger dans le froid
et l’effroi
On
accuse Poutine de tout et sans doute bientôt de dégâts lors d’une vague de
froid
Quand
les français par exemple ont voté un gus qui croit en la stratégie du « choc
et de l’effroi »
Bon disciple
de ces cruels sires contre lesquels les avait prévenus François Mitterrand
Qui
sait lire et de se donner le temps de s’informer perçoit en partie la vérité
Mais
combien le font et pourtant dans leurs bouches enfarinées on entend constamment
les mots démocratie et liberté
La
liberté comme la démocratie se méritent et ne sont pas le fait d’une pensée
magique
Je
vois venir de longs mois glacials, terribles et tragiques
De
toute façon ça a déjà commencé et tant pis pour ceux qui font encore comme cet
oiseau au long cou
Les
coups vont pleuvoir si bien qu’à la fin beaucoup n’auront plus rien du tout
Ne
crois pas que je m’en réjouisse car je suis un amoureux de la vie
Mais
quand on bafoue toutes les règles pour d’indécentes envies on doit subir le
retour du bâton
Quand on n'est pas conscient on laisse son subconscient être colonisé par les dires des soi-disant bienpensants qui ont tout intérêt à ce que le monde soit rempli d'inconscients
J’ai
vu trop de mes frères et sœurs de couleur crever à la poursuite d’un mirage dans
le désert de l’illusion
La
misère elle est partout, on ne peut la fuir comme on ne peut fuir son ombre
Les
jours sombres approchent et on ne pourra en dénombrer le nombre
Comme
on ne peut dénombrer le nombre d’actes ignobles des dirigeants (et associés) de
l’occident
Occis
dans le ventre de leurs mères combien de bébés qui n’avaient rien demandé ?
Emmenés
à l’existence par de folles envies et supprimer avant d’avoir pu respirer de l’air
frais
Vous
foutez le bordel et vous refusez de payer la note de frais ?
Ce n’est
pas comme que ça marche car on sème il faut savoir récolter
Quand
on allume un feu insensé il faut s’apprêter à brûler sur le « bûcher des
vanités »
Il n’y
a que les enfants pour croire en la génération spontanée
La
promotion canapé et les copinages ont mené des pays à être remplis de dégénérés
Un
bordel géant dans tous les sens les plus hideux du terme
Mais
je crois que ce bordel est bientôt arrivé à son terme
Une
grande purge approche et peu seront épargnés
Ce n’est
pas une surprise pour moi donc j’essaie de m’y préparer
Comme
la fourmi pendant que la cigale tel un guignol est en train de fanfaronner
Ba,
elle se rappelle toujours à nous à la sinistre réalité
Comme
dans « le jour où la terre s’arrêta », il faudra à l’humain retrouver
ses esprits ou être éradiqué
La
justice immanente frappera tôt ou tard et tant pis pour ceux qui n’y sont pas
préparés
L’humain
ne peut plus me surprendre dans le mal
Si
bien que quand il fait du mal je trouve ça et c’est sinistre de le dire, banal
Quand se déchaînent les forces qu'il a provoqués il semble chercher l'explication parfois dans le paranormal
Alors
du tunnel des souffrances je ne suis pas sûr qu’on en voit à court et moyen
termes le bout
Et
après la « grande purge » pas sûr que j’envie le sort de ceux qui
seront encore « debout »
Car peut-être faudra-t-il reconstruire à partir de rien du tout
Le
cyberdésabusé
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