Overdose

 



Deux doses, trois doses et bientôt la centième dose ?

Comme des drogués qui abusent de doses jusqu'à l'overdose 

L’idiocratie où des malades mentaux dirigeant des faibles d’esprit sans cesse osent

Normal, la plèbe avale des couleuvres sans sourciller

La peur de la mort fait que leurs esprits sont en train de vriller

Tu sais ce que je pense de la peur de la mort

Si ça continue comme ça les vivants envieront bientôt les morts

Car ces déments qui dirigent ne s’arrêteront pas de si bon chemin

Les gens n’ont pas encore compris quelle est leur sordide fin

Ce qui se passe dans ce monde est la définition qu’Einstein donne de la folie





Et qu’aussi croire que ceux qui créent des problèmes peuvent les résoudre est une folie





Mais au final de ce qui se passe dans le monde peut-on être surpris ?  

Ils accumulent du fric au-delà du raisonnable





Et pour moi ils sont la personnification du concept du diable

Ils se prennent pour des dieux qui ont sur nous droit de vie et de mort





On leur a octroyé ce droit et ne soyons pas surpris de notre sort

Toute cette crise a démontré que nous étions des prisonniers

Et que les « dirigeants » sont en vérité des fous à lier

Mais fou je me demande qui ne l’est pas dans ce monde

A croire des chimères et autres contes de fée

Ils y vont à fond et pour dénoncer les abominations il n’y a plus grand monde

Quand on me parle d’avenir je ne suis pas du tout enthousiaste

Alors je dis aux amoureux du faste cette citation de l’ecclésiaste





Vanité des vanités tout ici-bas n’est que vanité

Vous vous prenez pour des dieux ? Vous n’êtes que de la poussière

Des Icare qui vont se brûler les ailes à trop s’approcher du « soleil »

Et si nous ne me croyez pas les faits vous feront mordre la poussière

Il n’y a rien de bon à attendre quand les consciences sont en sommeil

Impossible d’échapper à la réalité comme il est impossible de masquer la lumière du soleil

Aussi longue que soit la nuit il finit inéluctablement par se lever

Et donc les gens arrêtent forcément à un moment de rêver

J’ai cessé de rêver depuis longtemps

Et malheureusement mes sombres convictions se sont confirmées au fil du temps

J’étais, doux, gentil et particulièrement enthousiaste

Mais une overdose de coups durs et déceptions ont forgé mes nouvelles convictions 

Ah ce que je regrette le temps de l’innocence

Ah ce que je regrette le temps de l’ignorance

Cypher a peut-être raison, l’ignorance est une bénédiction




Ils ne se posent pas comme moi de troublantes questions 

Mais les rouages du temps on le sait, évoluent dans une seule direction

On ne peut revenir en arrière même si on le souhaite ardemment 

Oui c’est l’un des derniers croassements du corbeau de tempête

Celui que par la force des faits certains prennent pour un prophète

Mais qui en vérité décrit avec une cynique lucidité ce monde de fous dirigé par des bêtes 





Le corbeau de tempête 





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