Si je le pouvais
Si
je pouvais, je retournerais des années en arrière car plus rien ne sera comme
avant
Certains
rêvent encore pour le futur moi je rêve du temps où j’étais enfant
Peut-être
n’est-ce qu’une traîtresse perception mais les gens semblaient plus heureux
Les
années 80 pour moi sont remplies de moments merveilleux
Dans la plupart des domaines tout me semblait mieux
Ce
n’est que mon point de vue basé sur mon vécu
Certains
de ces moments joyeux j’en ai la certitude que je ne les connaîtrai plus
Ceux
qui me connaissent savent que je suis un rêveur et que j’ai l’esprit poétique
Enfant
je n’imaginais pas pour le présent des choses aussi tragiques
Mais
je sais que le monde a toujours été cruel et violent
Et
peut-être que j’ai eu par le passé la chance d’échapper à tout ça
D’échapper
à des choses que je ne percevais clairement pas
A
cause d’une maladie on transforme une bonne partie du monde en prison
Et
des névrosés et des dégénérés se font passer pour des gens de raison
Pour
certaines raisons la plupart des gens s’avèrent incapables d’empêcher nos « dirigeants »
de créer un monde régi par la déraison
Il
suffit de lire mes textes pour voir à quel point je broie du noir
A
quel point pour le monde de demain j’ai si peu d’espoir
Si
j’avais dû me marier ça aurait été sûrement il y a au moins deux décennies
A
ce moment précis de cela je n’en ai aucune envie
Car
je vois les forces de la mort triompher sur celles de la vie
Peut-être
que par les évènements de la vie je serai agréablement surpris
C’est
mon rêve le plus cher, retrouver le chemin de l’espoir
Ne
plus voir le ciel du futur sombre et zébré d’éclairs
Ne
plus voir le monde du futur ressembler à un enfer
Avec
des gens parqués et surveillés comme du bétail
Ne
plus scruter chaque évènement important pour voir comment le diable se cache
dans les détails
Le
monde sinistre actuel broie les gens qui ne sont pas de taille
Combien
de suicides, de gens qui pètent les plombs
Si
je le pouvais j’irais dans un monde qui n’existe plus ou pas
Je
peux encore m’évader dans mes pensées et dans mes écrits
Faute
de mieux c’est ce que je fais et ça n’est pas prêt de s’arrêter
Le cyberdésabusé
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