Las

 



 

Le monde va mal, pas besoin d’être un génie pour percevoir cela

A chaque jour il semble y avoir son lot de cata

Quand en plus nous sommes dirigés par des fous

De nous ils s’en foutent et beaucoup ne comprennent rien du tout

On m’a traité de complotistes quand la réalité ressemble à une théorie du complot

Des cons ont des esprits comme des plots donc les chances de nous en sortir tombent à l’eau

Mon esprit a erré dans le sombre désert du réel comme à un moment celui de Néo

J’ai passé le temps d’être choqué ou par des barrières mentales être bloqué

La seule question que je me pose est de savoir quand tout va s’écrouler

Les films post-apocalyptiques ne sont souvent qu’une vision aseptisée de ce qui peut se passer

Alors oui les gens ont peur, mais que pensent-ils quand ils voient des vies sombrer dans l’horreur ?

Il n’y a pas d’erreur quand j’écris que l’humain ressemble à une créature de malheur

Je suis un oiseau de mauvais augure et qui appelle une ordure une ordure

Même si le déni et la fuite face à la réalité sont dans notre nature

Les faits sont là à chacun de les analyser et de tirer ses conclusions

Sinistre a été l’introduction donc tragique ne peut qu’être la conclusion

 



 

Le corbeau de tempête déploie ses ailes et annonce encore une fois le pire

Annonce que des sourires vont devenir des soupirs car l’humain aime ce qui mène au pire

L’espoir fait vivre et il en faudra dans un monde où beaucoup sont condamnés à survivre

Car au lieu d’être sobres leurs esprits se sont comportés comme celui du pire des hommes ivres


 


 

Dans la folie de la tempête je reste curieusement calme et serein

Des gens ont voté pour des fous qui ont prétendu vouloir leur bien

Ils font mal les liens et se font avoir par ceux qui appellent le mal le bien

Rien de nouveau au soleil, rien de nouveau dans un monde où règne l’oseille

On détruit les abeilles et on croit que les élites vont faire émerger le royaume des merveilles

Les illusions, j’en ai très souvent fait allusion mais les gens n’y ont pas fait attention

On ne suit que ce qui nous fait plaisir et après on croit que les assoiffés d’ambition vont nous rendre notre caution

Le mandat qu’on leur a accordé ils vont profiter pour nous faire les poches

Les humains sont cons, je leur ferai toujours ce même genre de reproches

La connerie devrait avoir des limites sauf que chez le bipède pensant elle n’en a pas

Les catas leur donnent des leçons qu’incroyablement ils ne retiennent pas

Aux mêmes causes les mêmes effets et John Rambo apparaît comme un sinistre prophète

Les pro-fêtes sont devenus les agents les plus efficaces de la bête

Oui c’est l’histoire de l’appât, du poisson et de l’hameçon

Et du cancre qui se croyant futé n’apprend jamais ses leçons

Il n’y a pas de hasard et en général ce qui doit arriver finit par arriver

Et face aux âmes de tant d’humain je vois le démon saliver

 



 

Le corbeau de tempête déploie ses ailes et annonce encore une fois le pire

Annonce que des sourires vont devenir des soupirs car l’humain aime ce qui mène au pire

L’espoir fait vivre et il en faudra dans un monde où beaucoup sont condamnés à survivre

Car au lieu d’être sobres leurs esprits se sont comportés comme celui du pire des hommes ivres

 



 

Les ruses du malin tapis en nous, nous ont mis K.O debout

Regarde les décisions de l’exécutif français et dis-moi que ce ne sont pas des fous

Bien évidemment dessous il y a une grosse histoire de sous

Mais les sous ne sont que le moyen d’acquérir plus de pouvoir

Faut-il que la plupart des humains souffrent mille morts pour qu’enfin ils puissent y voir

Clair, moi et l’espoir que la masse se réveille nous ne faisons plus la paire

A force de déceptions, le corbeau de tempête rime avec esprit qui désespère

J’ai vu des gens idéalistes trahis par leur propre sœur ou frère

Celui ou celle à qui ils confiaient  tout pensant que comme eux ils voulaient un monde meilleur

Sombre erreur qui m’a fait comprendre que souvent c’est de celui qui vous ait le plus proche que vous devez avoir peur

Je sais que mes textes sont sombres mais je me lâche sans filtre

Et de cette eau sinistre de la pensée j’en ai avalé je ne sais combien de litres

Pour moi un homme averti par la vie en vaut deux

Dire les choses comme elles sont, est pour ma conscience ce qu’il y a de mieux

Ce n’est pas un jeu, et vais-je jouer au con alors qu’il progresse à grande vitesse ce funeste feu ?

J’ai dit ce que j’ai à dire et je ne regrette rien de ce que j’ai dit ou écrit !  

Car je dis ce que la vie m’a appris ce qui justifie mon sinistre parti pris

Le monde va mal pour le comprendre pas besoin d’être un génie

Et je me fiche comme de mon dernier croassement des cons qui n’ont encore rien compris

J'ai fait beaucoup pour rendre des choses cachées accessibles et donc maintenant je me dis tant pis 

 

Corbeau de tempête




 

 

 

 

 

 

 

 

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