Arrête de rêver

Sur terre il n’y a apparemment pas d’humains bons

Seulement des gens qui font le bien quand ils y ont un intérêt

Des accidents voilà ce que semblent être les moments de paix

Combien de guerres depuis l’existence de ce gros machin sensé promouvoir la paix

Les gens de bien, s’il en existe ce n’est sûrement pas des gens comme moi

A l’insu de mon plein gré je donne une fausse impression de moi

Peut-être que parmi les mauvais je ne suis pas le pire

Les gens semblent bernés par ma bonne humeur et mes sourires

Grossière illusion comme ce monde où pleuvent les désillusions

Chaque personne sensée sait ce à quoi je fais à allusion

Moi l’homme à la peau sombre regardé et traité tant de fois comme un démon

J’essaie de donner de l’espoir car tout n’est pas si sombre

Même quand les merdias à la solde du démon aux rares bonnes choses essaient de faire de l’ombre

Peut-on changer le monde en bien me demande-t-on souvent

En mon âme et conscience je n’ai pas la réponse jusqu’à présent

J’ai l’impression que le monde subit une longue descente aux enfers

Car notre ego nous faisons vraiment tout pour le satisfaire

Associés du diable, ce fléau qui prospère à l'ombre de nos failles 

Car notre esprit est le vrai champ de bataille 

J’agis donc en mon âme et conscience et ce n’est guère chose aisée

Surtout avec une légion d’esprits malsains qui cherchent à vous léser

Je fais avec et j’essaie envers et contre tout d’avancer

Même si je sais qu’à tout moment la mort peut me stopper dans ma lancée

Rêver ? Je laisse cela à ceux qui se bercent d’illusions

Chaque esprit sensé sait clairement pourquoi je tire ce genre de conclusions 

Rêver pour tant de gens se transforme en cauchemar 

Ils essaient alors de se réveiller mais il est trop tard 

La réalité me ramène brutalement sur terre régulièrement

Et finir six pieds sous terre n’est qu’une question de temps

Pour le quand je laisse ça au Maître du temps, de la sagesse et du discernement
Il faut être fou pour ne pas comprendre qu'il y a des choses qui dépassent notre entendement 

Je prends du bon temps et quand je le peux je me détends

Pour le reste et bien advienne que pourra

Et j’espère juste que dans l’au-delà que je pourrais enfin crier hip hip hip hourra